Économie Le SG du ministère du commerce l’a déclaré hier au Salon Interafricain d’Import-Export

“Les exportations hors hydrocarbures avoisineraient les 4,5 milliards de dollars”

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Badreddine KHRIS Publié 25 Mai 2021 à 23:08

© D. R.
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Les  exportations  hors  hydrocarbures  devront   dépasser  les  4,5 milliards de dollars d’ici à la fin de  l’exercice en cours, selon le SG du ministère du Commerce. 

Le secrétaire général du ministère du Commerce, Redouane Allili, estime que l’objectif des 4 milliards de  dollars  d’exportations  hors hydrocarbures (EHH) fixé par les  hautes  autorités  du pays  sera  largement réalisé d’ici à la fin de l’année 2021.

“C’est un objectif que nous avons revu à la baisse de 5 à 4 milliards de dollars à cause de la crise sanitaire, certes, mais que nous pouvons atteindre. Mieux, l’on s’attend  à  ce  que  les  EHH  dépassent  le  montant des 4,5 milliards de dollars d’ici à la fin de l’exercice actuel”, a-t-il affirmé.

“Si nous parvenons à 4 milliards de dollars d'EHH, nous en serons heureux, car  pendant  les  25  dernières années, le montant a toujours avoisiné les 2 milliards de  dollars”, a-t-il  souligné, en  marge  du  1er  Salon  Interafricain d’import-export (Impex-2021), organisé hier au Centre international des conférences (CIC) à Alger. 

Cet événement constitue une opportunité pour mettre en valeur les produits africains exportables, développer des échanges et connaître les besoins de chaque pays.

La première édition a  attiré  plus de 80 exposants  et  une  quinzaine de pays. Cet événement regroupe tous les acteurs activant dans l’exportation. Tous les secteurs d’activité, dont l’agroalimentaire, l’industrie, l’énergie, les services, le parapharmaceutique… y sont représentés.

Les  participants  veulent  saisir  cette  occasion  pour  examiner toutes les opportunités existant sur le continent africain. Organisé par la société Stall Expo Event, le salon a pour but de promouvoir  la  Zone  de libre-échange africaine (Zlecaf), un accord qu’a ratifié d’ores et déjà l’Algérie.

La mise en place du démantèlement  des  barrières tarifaires entre les pays africains, à la faveur de cet accord de libre-échange, facilitera davantage le développement des échanges intra-africains. La Zlecaf dont l’accord est entré en vigueur en janvier 2021, peut être une chance inouïe pour les exportateurs algériens afin qu’ils puissent placer leurs produits sur ce vaste marché africain. 

Ils peuvent, de  ce  fait, arracher  une  partie  des 3 000 milliards de dollars d’échanges commerciaux interafricains fixés comme objectifs  par  l'Union africaine (UA). “L’Algérie est en mesure de prendre une part importante de ces échanges pour peu que les entreprises algériennes saisissent cette opportunité offerte par la Zone africaine de libre-échange”, a souligné le SG du ministère du Commerce. 

Pour lui, les opérateurs économiques algériens doivent “prendre les devants et faire la promotion des différents produits destinés à l'exportation”.  Car, la concurrence par rapport aux produits émanant des autres continents ne se situera plus essentiellement au niveau des prix, mais beaucoup plus dans la qualité, la normalisation et les délais de livraison.

La  Zlecaf  permettra  à  notre  pays, a  soutenu  le  même responsable, de multiplier ses exportations par cinq avec les pays africains durant les deux prochaines années. Cela passe, selon lui, entre autres, par la redynamisation des Conseils d'affaires avec l'ensemble des pays africains et l’identification de toutes les opportunités pouvant aider au développement des échanges interafricains. 

Il faut dire que les “rencontres d'affaires  et  d'échanges  entre les dirigeants d'entreprises algériennes et africaines ont déjà commencé et les opportunités sont définies en vue de nouer  des  partenariats gagnant-gagnant”, a signifié Redouane Allili. 
 

B. K.

 

 

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