Économie MARCHANDISES DESTINÉES À LA REVENTE EN L’ÉTAT

VERS LA LEVÉE DES ENTRAVES À L’IMPORTATION

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Badreddine KHRIS Publié 17 Juillet 2021 à 00:21

© Archives Liberté
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La  mise  œuvre  des  dispositions  du  décret  fixant  les  modalités d’exercice   des  activités   d’importation  de   matières   premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état a causé de sérieux désagréments aux opérateurs. 

Le ministre du  Commerce  et  de  la  Promotion  des  exportations, Kamel Rezig, a donné jeudi dernier des instructions pour la prise en charge totale des préoccupations des opérateurs économiques exerçant des activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état. 

La mise œuvre des dispositions  du  décret  exécutif n°21-94 du 9 mars 2021 fixant  les  modalités  d’exercice  des  activités  d’importation  de  matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état a causé en effet de sérieux désagréments à ces sociétés commerciales. Promulgué pour la régulation et l'organisation des activités d'importation, ce texte a freiné l’élan d’innombrables entreprises activant dans ce créneau. 

Le décret prévoit en fait une nouvelle mise à jour de la nomenclature des activités relatives au secteur de l’importation pour la revente en l’état, à travers la réorganisation des groupes et des sous-groupes et l’introduction de nouvelles filières. Or, cette modification n’a pas été sans conséquences sur les activités de ces importateurs. 

En  un  mot,  le  secteur  du  commerce  veut  imposer  la  spécialisation des importations  en  obligeant  l’opérateur du  commerce  extérieur à n’importer qu’un seul et unique type  de produit.  Cette  mesure  oblige  cependant  les entreprises à modifier leur mode de fonctionnement et à revoir leur stratégie.

À titre d’exemple, une société qui  a  l’habitude  d’importer jusque-là une série de produits à la fois avec un registre de commerce électronique unique (RCE)  est tenue, désormais, conformément à ce décret, de n’en importer qu’un seul avec ce même document. 

Elle est obligée de choisir parmi cette panoplie de produits à importer, un seul pour lequel elle établit un registre du commerce avec le nom de la société.

L’opérateur qui décide d’importer plusieurs produits doit ainsi réserver un RCE pour chaque produit, synonyme de création  d’une nouvelle société…

“Au lieu de l’accompagner et de lui créer toutes les conditions nécessaires  pour qu’il apporte sa contribution dans la croissance économique, la création  de richesses  et de postes d’emploi, l’administration  continue d’entraver l’opérateur  économique”, déplore un des importateurs touchés par cette mesure. 

Face à tous ces préjudices et préoccupations  soulevés par les opérateurs, le ministre de tutelle a aussitôt provoqué  une réunion de coordination avec les cadres centraux du ministère et le  directeur  général  du  Centre national du registre du commerce (CNRC).  Cette  rencontre a été consacrée au suivi de l'état de mise en œuvre du décret exécutif en question. 

Kamel Rezig a instruit de ce fait  ses collaborateurs  pour  la  prise  en charge totale des préoccupations des opérateurs économiques, en coordination avec les secteurs ministériels concernés, et ce, “en application de  la  stratégie du secteur visant à  orienter  les  activités  des  importateurs  vers  la  production locale et l'exportation”, précise un communiqué du ministère. 
 

B. K.

   

 

 

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