Éditorial

Dosages !

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Djilali BENYOUB Publié 07 Juillet 2021 à 23:13

Redouté  pour  “sa  prétendue  capacité  de  nuisance à l’étranger”  par le président  déchu Bouteflika, qui lui rétrécissait ses marges de  manœuvre, même en tant  que chef de la diplomatie, jusqu’à ce regrettable épisode de consultation et  de  revente  d’une  recette  concoctée  en  interne  pour une transition sans qu’elle en soit une, Ramtane Lamamra est reparti vendre sa “compétence” à l’international, le continent africain étant connu comme son terrain de “médiation”. Tebboune lui est-il reconnaissant pour le rappeler en ce précis moment ? Certainement, pour une part. Mais pas que. 

Depuis son élection, le président Tebboune a fait face à des attaques. Peut-on, dans ce cas, parler d’affronts, que ni lui ni son ministre des Affaires étrangères,  Sabri  Boukadoum,  n’ont  pu  convenablement  contrecarrer. Ni faire baisser l’intensité des menaces immédiates du voisinage miné. Les dernières semaines du gouvernement Djerad ont montré un Boukadoum dépassé. Un terme qui sied pour la circonstance pour ne pas avoir à puiser dans le lexique diplomatique l’adéquation sémantique de cette situation de flou ou du presque effacement de l’Algérie de sa sphère immédiate.

Bien  entendu, il  n’y  a  pas  lieu  de  faire  l’éloge  de  Lamamra.  Sait-on, d’ailleurs, s’il le mérite ou pas. Sauf dans le cas où l’homme serait pris pour ce qu’il est pour l’institution : un bon commis de l’État. Tout le temps disposé à le servir.

Cependant, la grande  surprise  de  la  composante  de  ce  gouvernement d’Aïmene Benabderahmane est, sans conteste, l’éjection du ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. Une symbolique pour l’opinion populaire, parce que  l’on  a  toujours  pensé  que  l’auteur  du  mandat  d’arrêt  international contre Chakib Khelil est derrière cette stratégie de “mise en taule” systématique  des  acteurs  du  Hirak  pour  tuer  le  mouvement  populaire.   À ce niveau de lecture, l’on ne peut aller au-delà de cette symbolique qui imprègne le raisonnement, quel qu’il  soit  pour  un  esprit  algérien, le dosage est   respecté.   Difficilement.   Conjoncture  oblige.  Courage   aussi. 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00