Éditorial

Du Covid et des hommes !

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Djilali BENYOUB Publié 21 Janvier 2022 à 21:27

Le coronavirus domine, dans sa nouvelle version, le débat planétaire. Et pour cause, l’humanité a testé presque toutes ses recettes de lutte, mais le maudit virus réapparaît encore plus virulent. Par delà les moyens de lutte classiques, les mesures préventives ayant montré leur efficacité, l’apparition fulgurante du variant Omicron parallèlement au Delta a faussé les pronostics mais aussi prouvé que d’autres contingences ont contribué et contribuent à la propagation de la pandémie. Le facteur humain, par l’inobservation des mesures barrières, a bien préparé le terrain au virus pour prospérer. Parce qu’est-il naturel de se positionner dans une posture de défi devant un mal qu’aucun pays n’a réussi à neutraliser ; chacun, parlant d’Algériens, y allant de sa logique qui emprunte plus à l’”entêtement” qu’au bon sens. 

La communication officielle et les campagnes de sensibilisation n’ont eu que peu d’effet sur une majorité d’Algériens rompus aux réseaux sociaux, dont l’intox sur la Covid a été dévastatrice : crypto-religieux, opposants-fantasmagoriques et mythomanes ont sapé le peu de crédibilité sur l’efficacité des mesures sanitaires et de la vaccination. Trois ans après l’apparition de la Covid-19, on se retrouve presque à la même case, avec les mêmes contraintes liées à la lutte et à la prévention, et avec ce risque aujourd’hui de revenir, vu l’effrayante courbe des contaminations enregistrées ces derniers jours, faute d’une autre solution, au confinement. Avec tout ce que cela pourrait engendrer comme conséquences psychologiques, sociales et économiques. Cela d’autant qu’aucune étude ou analyse des effets du premier confinement n’ont été faites. 

Pour l’instant, des établissements scolaires et quelques facultés sont fermées, mais demain, si la tendance terriblement haussière des contaminations persiste, la mesure pourrait toucher des établissements économiques et des administrations publiques. Ce qui compliquera terriblement une situation déjà assez complexe. Reste un sursaut conscience de chacun ; le remède idéal.  

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00