Éditorial

Taux…de garantie !

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Djilali BENYOUB Publié 05 Avril 2021 à 23:22

C’est faire preuve de naïveté que de croire que l’Exécutif va changer ses plans et ses trajectoires. Le ton a été donné par le président Tebboune qui continue de dessiner les contours “institutionnels” de l’Algérie nouvelle qu’il entend bâtir. Elle se fera bien sûr avec l’important édifice qu’est l’assemblée nationale qui naîtra des législatives du 12 juin prochain qui se tiendront, promet-il, dans la transparence. Le taux de participation s’alignera sur l’argument de la moyenne mondiale. C’est-à-dire, une forte abstention, comme elle a depuis longtemps caractérisé les votes en Algérie. 
Bien sûr, l’Algérie nouvelle sera à l’image de cette nouvelle assemblée qui ne sentira plus l’odeur de l’argent sale ou le pourri des basses combines entre copains. Cette APN aura la couleur d’une mosaïque agrémentée par les jeunes, la société civile et une forte dose d’islamistes, les seuls parties à être dans cette course. Serviront-ils, comme à l’accoutumée, de faire valoir, contre bien entendu quelques dividendes dont ils sont d’ailleurs friands. 
L’on pourra donc retenir que les législatives auront lieu le 12 juin prochain et le lendemain, l’Algérie sera dotée d’une assemblée nationale “new look” issue d’un scrutin transparent. Les formes sont sauvées. 
Cela ne réglera pas la crise, renvoient en écho ceux qui ont décidé de faire l’impasse sur le scrutin. Ils sont nombreux autant que l’épaisseur du corps de l’abstention et représentent un pan entier de la classe politique et de la société civile. 
Qu’advienne, cela ne changera rien à l’équation encore moins à l’issue de l’élection dont les résultats ne sont pas assujettis à un taux précis de participation. Cependant, un pas vers le règlement de la crise, crient les partants pour le scrutin, et une assurance pour le maintien du statu quo, se gaussent ceux d’en face. Qui sera au milieu. Entre les deux ? 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00