Éditorial

2022 : année de la relance

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Abrous OUTOUDERT Publié 30 Décembre 2021 à 10:14

L’année 2021 restera celle que l’on verra partir sans regret. Aucun. Elle a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui a, en plus de faire des centaines de morts, laissé des traces qui seront très difficiles à effacer. Comme mourir par manque d’oxygène dans des CHU dotés pour la plupart d’équipements performants par l’État. L’absence de rigueur dans la gestion est  responsable d’un laisser-aller devenu, au quotidien, un comportement.

De même pour les feux de forêt qui ont embrasé le nord du pays, notamment la Kabylie, particulièrement touchée, faisant des dizaines de morts et réduisant des centaines d’hectares en cendres en quelques jours. Là aussi, on s’est rendu compte que la Protection civile n’avait que des bras à présenter pour maîtriser les flammes géantes, hautes de plusieurs mètres, alors qu’il fallait des avions bombardiers d’eau. Surtout pour les régions montagneuses et broussailleuses, nombreuses en Algérie. Ces deux faits qui ont marqué l’esprit de l’Algérien durant l’année qui vient de s’achever, sont relevés, à titre indicatif, pour dénoncer une gabegie de 20 ans de gestion par un personnel en place beaucoup plus par sa proximité avec l’ancien Président, que par des critères de compétences.

Que 2021 nous serve de leçon pour 2022, qui débarquera après-demain. 
Ainsi, 2022 est d’ores et déjà attendue d’un commun accord comme l’année de la relance, à tous les niveaux, maintenant que le socle institutionnel est mis en place, que des états généraux ont fait un état des lieux de tous les secteurs comme, dernièrement, les assises de l’industrie qui sont sorties avec une feuille de route consistante et courageuse. Le secteur de la santé a fait son diagnostic à force d’être confronté à la réalité du terrain, et il est à même de prendre en charge toutes les failles et les insuffisances. 

En un mot, l’année 2021 a permis à la nouvelle équipe à la tête du pays de déceler tous les ratés, les zones d’incompétence et les secteurs pauvres pour remédier à cette situation de biens vacants, en nommant à des postes-clés des hommes compétents mais aussi sincères. Ce sera un autre challenge pour le Président, qui veut une équipe qui gagne. 

 


O. A.

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  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00