L’Actualité Gestion de l’eau potable à Oran

La Seor face au casse-tête des créances

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D. LOUKIL Publié 28 Février 2021 à 22:20

© D. R.
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Fonctionnant sur fonds propres  depuis 2017, la  Société  de  distribution de l’eau et de l’assainissement d’Oran (Seor), qui compte 3 000 employés, est constamment soumise à un problème  de  taille :  la  question  des créances et des fraudes, comme exposée ce dimanche  par  son  directeur général, O. Hellaïli, lors d’un point de presse au siège de la société.

Une   situation  qui   n’est  pas   sans  conséquences   sur  la  pérennité  de l’entreprise,  son  financement  et  son  fonctionnement,  alors  que  seules les opérations  de  travaux  ou  projets  de  développement  ont  des  financements appuyés par les pouvoirs publics.

Les récupérations  des  créances s’avèrent donc  vitales au vu des montants révélés lors  du  point  de presse : de  2019  à  2020, lesdites  créances sont passées de 4 850 206 DA à 5 633 815 DA, soit une augmentation de 20,39%.

Cette augmentation nous a été expliquée notamment par les effets induits par la situation socio-sanitaire exceptionnelle : au plus fort de la pandémie et du confinement, la Seor a ainsi été contrainte de réduire les activités des agences commerciales, de mettre en congé le personnel à hauteur de 45%, etc. 

Les créances  atteignent  le  chiffre  record  de 5 633 628,58 DZD, nous a-t-on donné en détails, dont 24% sont le fait des administrations et des commerces, 8% des industries et 68% des ménages.

Face à cette situation, les responsables de la Seor indiquent qu’ils consentent des  efforts  en  accordant,  notamment  aux  ménages, des  facilités  pour régulariser leur situation.

Le phénomène de la fraude a également un coût pour la Seor même si le nombre des actes frauduleux a nettement baissé passant de 517 en 2019 à 7 en 2020. 259 plaintes en 2019 ont été enregistrées contre 112 en 2020.

Parmi les fraudes les plus courantes : les branchements illicites (76) et les remises illicites (157) pour l’année 2020. En 2019, ces mêmes phénomènes étaient respectivement de 76 et 157. Le tout pour un coût estimé à 12 790 537,90 DA en 2019 et 7 253 784,91 DA en 2020.

La Seor, qui invite ses 400 000 abonnés à s’acquitter de leurs factures, souligne que 70% d’entre eux le font dans les règles et en temps voulu.
 

D. L.

 

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