Éditorial

Complémentarité

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Abrous OUTOUDERT Publié 19 Février 2022 à 22:41

Une autre organisation patronale vient de voir le jour et vient s’ajouter à celles qui existent depuis des années mais qui ont complètement disparu des radars pour des raisons de leadership, pour les unes, et d’absence de visibilité, pour les autres. À ce jour, on n’entend parler que de la CAPC qui a remplacé le FCE et qui a produit des réflexions de haute tenue comme les mesures pour une relance économique et un livre blanc sur l’investissement.

La confédération a été, à juste titre, une force de proposition et un partenaire respecté des pouvoirs publics. Abondance de bien ne nuit pas, pourrait-on dire. L’arrivée d’un nouveau syndicat patronal peut, en effet, contribuer à enrichir le débat en cours sur la relance de la machine économique, en ce sens que les préoccupations du moment, pour le pays sont précisément de nature économique.

Le Président a, à maintes reprises, insisté et déclaré que cette année sera celle de la redynamisation économique avec une refondation totale de la stratégie qui sera orientée vers les projets structurants, l’exploitation de nouvelles ressources et une passerelle sincère entre le public et le privé dont un des objectifs est la création d’emplois. La présence dans cette nouvelle organisation syndicale patronale d’établissements financiers et bancaires lui donnera certainement plus de poids et de crédibilité.

Le président de ce nouveau syndicat n’a d’ailleurs pas manqué d’appeler à renforcer la complémentarité et à mutualiser les ressources collectives. Il est vrai que le chantier est si vaste qu’il a besoin de tous les bras et de toutes les bonnes volontés pour restaurer le lien de confiance entre les entrepreneurs, les investisseurs et les pouvoirs publics. Il s’agit donc de repartir sur des bases nouvelles et saines pour construire ensemble un tissu économique dynamique et diversifié, dans un esprit de transparence et de concertation.

La pluralité syndicale est une des vertus des économies ouvertes surtout quand ces organisations sont unanimes à regarder dans la même direction : celle qui ouvre le monde à l’avenir pour le bien-être des citoyens. ■

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00