Économie Rapport mensuel de l’Opep

Le cours du baril algérien a augmenté de 4,2% en juillet

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Meziane RABHI Publié 14 Août 2021 à 09:13

© Archive liberte
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L’Opep a confirmé, dans son rapport, sa prévision d'une forte reprise de la demande mondiale de brut en 2021 et en 2022, malgré les inquiétudes liées à la propagation du variant Delta de la Covid-19, qui a pesé sur les cours ces dernières semaines.

Le prix moyen du Sahara Blend, pétrole de référence algérienne, a gagné 3,03 dollars en juillet dernier, soit une hausse de 4,2% par rapport au mois de juin. Il est passé de 72,31 dollars le baril en juin passé à 75,34 dollars le baril le mois dernier. C'est du moins ce que relève l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans son rapport mensuel publié avant-hier. Le Sahara Blend est le 4e brut le plus cher des 13 bruts de l'Opep, après Zafiro de la Guinée équatoriale, l'Angolais Girassol et Bonny light (Nigeria).

La remontée des prix du pétrole constitue une bouffée d’oxygène pour l’Algérie, mais elle reste insuffisante pour l’état de ses finances. Selon le Fonds monétaire international (FMI), il faudrait un cours du Brent à 169 dollars le baril pour que l’Algérie rééquilibre son budget en 2021, contre 90,4 dollars le baril l’année dernière. L’équilibre des comptes extérieurs nécessite également cette année, un prix de 87,7 dollars le baril.

La loi de finances complémentaire pour 2021 a retenu un prix fiscal du baril de pétrole autour de 40 dollars et une moyenne de 45 dollars pour le prix du marché. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a confirmé, dans son rapport, sa prévision d'une forte reprise de la demande mondiale de brut en 2021 et en 2022, malgré les inquiétudes liées à la propagation du variant Delta du coronavirus, qui a pesé sur les cours ces dernières semaines.
“L'économie mondiale poursuit sa reprise”, explique l'Opep dans son rapport mensuel. Cependant, estime-t-on, “de nombreux défis restent à relever, qui pourraient facilement freiner cet élan.

En particulier, les développements liés à la Covid-19 devront être suivis de près”. Cette position contraste avec celle de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui a abaissé, jeudi, ses prévisions de demande pour 2021 à cause du variant Delta. L’Opep prévoit toujours que la demande d'or noir augmentera cette année de 5,95 millions de barils par jour, soit une hausse de 6,6%, puis de 3,28 millions de barils par jour en 2022. L'Opep a légèrement relevé sa prévision de croissance économique mondiale pour 2021, de 5,5% à 5,6%, en tablant sur l'hypothèse que l'impact de la pandémie sera contenu, mais elle met en garde contre d'“importantes incertitudes”. Sa prévision pour 2022 a elle aussi été revue à la hausse, passant de 4,1% à 4,2%.

“L'évolution de la pandémie de coronavirus sera le principal facteur ayant une incidence sur le rythme de la reprise à court terme, l'émergence potentielle de nouveaux variants et/ou mutations constituant un risque particulier”, explique le rapport. Selon des sources secondaires, la production totale de pétrole brut des 13 pays membres de l’Opep était en moyenne de 26,66 millions de barils par jour en juillet 2021, en hausse de 0,64 million de barils par jour. La production de pétrole brut a augmenté principalement en Arabie saoudite, en Irak et au Nigeria.

Tandis qu’elle a diminué, notamment en Angola et au Venezuela. La production de pétrole en Algérie a augmenté de 6 000 barils par jour passant de 904 000 barils par jour en juin passée à 910 000 en juillet dernier, selon les sources secondaires citées dans le rapport. Mais sur la base de la communication directe, l’Algérie a pompé 915 000 barils par jour le mois dernier, contre 901 000 barils par jour en juin, soit une hausse de 14 000 barils par jour.

 


Meziane Rabhi

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