
Le militant associatif Yanis Adjlia, connu pour son engagement dans le Hirak à Béjaïa, vient d’écoper de six (6) mois de prison ferme assortis de 200 000 DA d'amende pour “incitation a attroupement non armé”. C’est la énième condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Béjaïa à l’encontre de cet activiste politique qui cumule, selon lui, une vingtaine d’affaires judiciaires et un total de 400 000 DA d’amendes impayées.
Par ailleurs, le procès du jeune activiste Farouk Oucheni, programmé pour hier devant le tribunal correctionnel de Kherrata, a été finalement renvoyé à l’audience du 15 février prochain, probablement en raison de la grève nationale des avocats. Rappelons que le mis en cause a été poursuivi pour les chefs d'inculpation d’“incitation à attroupement non armé” et “diffusion de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national”.
KAMAL OUHNIA