L’Actualité Université de Tizi Ouzou

Le Syndicat des enseignants du supérieur solidaire est né

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Kouceila TIGHILT Publié 12 Mars 2021 à 21:47

© D. R.
© D. R.

L’Université  algérienne  vient  d’enregistrer  un  nouvel  acteur  syndical :  le Syndicat   des  enseignants  du  supérieur  solidaire  (Sess)   de  l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO), qui  a  annoncé  sa naissance dans une déclaration rendue publicque jeudi 11 mars et dans laquelle, il a dénoncé le marasme qui prévaut, depuis plusieurs mois déjà, au sein de cette université.

Tout en estimant que cette situation ne touche pas seulement l’UMMTO, mais l’Université algérienne en général, ce syndicat a surtout relevé la démobilisation qui frappe une communauté universitaire résignée, dit-il, à son sort.

“Gabegie, opacité, approximation, alliées  à  l’inertie  administrative,  ont conduit à l’anesthésie de l’institution qui devait symboliser  la  locomotive qui tire vers un avenir meilleur”, a dénoncé ce syndicat.

À l’université de  Tizi Ouzou, a-t-il expliqué, cet état  d’esprit  préjudiciable se confirme par le traitement inadéquat réservé à la pandémie de Covid-19 et à ses conséquences.

“ Jadis  à  l’avant-garde  de  tous  les  combats, au  premier  rang  des  luttes sociales et pour les libertés, aussi bien par les idées que  par  sa capacité de mobilisation, l’université Mouloud-Mammeri est réduite aujourd’hui au mieux à une salle d’attente pour un visa d’études, au pire à une antichambre du chômage”, a déploré le Sess.

La vie à l’université de Tizi Ouzou est rythmée par des grèves cycliques, des fermetures intempestives et récurrentes des locaux, paralysant ainsi des services entiers et réduisant le temps pédagogique à une peau de chagrin, a-t-il insisté.

“ Les  enseignants — sa  principale  composante — échaudés  par  les expériences passées, résignés, regardent, la mort dans l’âme, leur statut s’éroder, et avec l’idéal pour lequel ils sont destinés”, a encore regretté ce syndicat, tout en estimant que le pouvoir a divisé, à défaut de les contrôler, les enseignants qui se retrouvent dans l’incapacité d’agir collectivement, ne serait-ce que pour freiner l’érosion inexorable de leurs droits moraux et matériels.

Aussi, ce syndicat a appelé au renouveau du champ syndical qui devient, a-t-il estimé,  une  nécessité  dans  tous  les  secteurs  d’activité,  mais particulièrement dans le secteur de l’enseignement supérieur. 
 

K. TIGHILT

 

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