La fondation “Lakhdar-Bouregâa pour la réflexion et l’action humanitaire” dénie le droit à une société audiovisuelle algérienne dont elle n’a pas voulu citer le nom de commercialiser deux films documentaires, Le Renard de la Wilaya 4’’ et “ L'Homme aux deux révolutions”, consacrés à l’ancien commandant de la Wilaya IV historique.
“Après avoir contacté le directeur de la société, nous lui avons demandé de ne pas diffuser les deux films sur une chaîne étrangère (chaîne Al-Mayadeen) au Liban avant d’avoir achevé les démarches juridiques et administratives (…)”,
a précisé la Fondation dans un communiqué rendu public hier, mettant en avant sa propriété exclusive de tout produit intellectuel (livres, produit audiovisuel, plateformes de médias sociaux) sur l’ancien moudjahid, décédé le 4 novembre 2020, à l’âge de 87 ans, des suites de la Covid-19.
“La fondation Lakhdar-Bouregâa pour la réflexion et l'action humanitaire informe officiellement, à travers ce communiqué, que cette société ne peut produire, commercialiser ou diffuser aucun film documentaire sur le défunt Lakhdar Bouregâa, sauf après consultation et demande écrite d'autorisation à la Fondation (…) Toute action sans l'accord formel de la Fondation est considérée comme une atteinte flagrante à la mémoire du défunt et à la Fondation qui détient exclusivement sa propriété intellectuelle”, a-t-elle insisté.
Ne s’arrêtant pas là, la Fondation fixe à la société de production audiovisuelle un délai de 8 jours pour la contacter, afin, a précisé la Fondation, de “trouver une solution de compromis (…) dans le cadre du consentement mutuel”.
Et à la Fondation de menacer d’intenter une action en justice contre la société audiovisuelle si celle-ci ne tient pas compte du communiqué.
R. C.