
Des dizaines de jeunes employés dans le cadre du Programme d’insertion des diplômés (PID) et du Dispositif de l’activité de l’insertion sociale (Dais), mis en place par la Direction de l’action sociale et de la solidarité (Dass) et dont les contrats sont arrivés à expiration avant 2019, ont manifesté, hier, devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou.
À travers cette action de protestation, ces désormais ex-travailleurs ont demandé, notamment, le renouvellement de leurs contrats de travail dans le cadre des différents dispositifs de l’agence de l’emploi Anem, et non de la Dass, ainsi que l’intégration des travailleurs remplissant les conditions exigées dans des postes d’emploi permanents.
“Où sont nos droits ?” et “Nous demandons notre réintégration”, lit-on sur des pancartes brandies par les manifestants qui ont affirmé avoir saisi, à ce sujet, les autorités à tous les niveaux. En vain. “Nous avons même rencontré le médiateur de la République, Karim Younès. Celui-ci nous a promis de saisir qui de droit, mais à ce jour, il n’y a aucune suite”, nous dira une manifestante.
“Nous avons été aussi reçus par le wali, mais encore une fois, aucune solution n’a été adoptée”, a ajouté notre interlocutrice. “Nous vivons une situation aberrante. Personnellement, j’ai travaillé durant 17 ans à l’APC de Beni Douala, pour me retrouver, finalement, sans emploi.
Quelle justice pour tous ces travailleurs dont les contrats ont pris fin après des années de travail dans des administrations publiques ?”, a témoigné une autre manifestante.
Comme elle, certains de ces travailleurs accumulent des années de travail dans les administrations publiques avant de se retrouver en fin de contrat et sans emploi.
“Un arrêté interministériel, fixant les modalités d’intégration des pré-emplois existe, mais malheureusement, nous ne sommes pas concernés par cette mesure car nos contrats sont arrivés à terme avant cette décision, en 2019”, a, en dernier, regretté notre interlocutrice.
K. TIGHILT