De nouveau en ordre de marche après avoir mis fin à cette inexplicable série de six matches sans succès au stade Ahmed-Zabana, le Mouloudia d’Oran aspire à confirmer son renouveau aujourd’hui, toujours à domicile, face au champion sortant.
La victoire face au Mouloudia d’Alger qui a donné énormément de crédit au jeune Abdellatif Bouazza (29 ans), nommé entraîneur en chef quelques jours plus tôt, en appelle donc à une confirmation en cette fin d’après-midi, à même de permettre au MCO de se mettre dans le meilleur couloir menant au podium, objectif principal que la direction s’est mis en tête.
Dépassés par le CRB au classement général, les Oranais misent donc sur une victoire pour repasser devant le champion en titre et donner raison à ceux qui voient en eux de crédibles candidats aux places donnant droit à une compétition internationale la saison prochaine.
Conscient de l’énorme enjeu, donc, de ce 118e choc avec l’autre doyen de l’élite nationale, l’entraîneur du MCO a rapidement tenté de remobiliser ses troupes au lendemain de la victoire face au MCA pour éviter toute euphorie ou optimisme pouvant aboutir au si nuisible phénomène de décompression.
Son coup de gueule en direction de deux habituels titulaires (Legraâ et Guenina) a, d’ailleurs, eu pour effet immédiat de maintenir tout le groupe en éveil tout au long du micro-cycle hebdomadaire qui a précédé ce rendez-vous dominical.
Même le forfait du buteur-miracle contre le MCA, Hichem Nekkache, pour blessure n’a, ainsi, pas donné la moindre garantie de titularisation à ceux qui réclamaient un plus grand temps de jeu, réduisant au minimum toute saute d’humeur à l’annonce de la liste des dix-huit concernés par cette affiche, prévue hier peu après 18h, soit à l’issue de l’ultime séance d’entraînement, programmée au stade Ahmed- Zabana.
Abdellatif Bouazza ne devrait, toutefois, pas prendre de risque inutile ou s’essayer à des schémas inédits. La reconduction de l’équipe qui a dominé le MCA, à un ou deux éléments près (absence de Nekkache et retour de Litim dans la cage) paraît même certaine.
D’autant plus qu’il ne compte certainement pas marcher sur les traces d’un Madoui qui ne s’est jamais posé sur une même équipe deux matches de suite. Pour le résultat que l’on sait.
Rachid BELARBI
