
La question fait jaser parmi de nombreux usagers : pourquoi le métro d’Alger, fermé depuis mars 2020 pour cause de pandémie, n’a toujours pas rouvert ? Malgré les tentatives infructueuses des médias d’obtenir des informations sur les raisons de cette fermeture, faute de sources fiables, et alors que l’essentiel des transports en commun a repris, le métro d’Alger demeure fermé à ce jour. Et aucune voix officielle n’a daigné fournir des explications, donnant libre cours à toutes sortes de spéculations. Pourtant, au début de l’année, le patron de l’EMA, Ali Arezki, avait annoncé l’imminence de sa réouverture en déclinant le programme et l’horaire d’exploitation pour éviter l’entassement à l’intérieur des rames, ainsi que le protocole sanitaire (port obligatoire de la bavette, prise de la température à l’entrée des stations, marquage au sol, aération des rames, etc.), mais aussi la limitation du nombre de voyageurs à 50%. Outre qu’il cumule des pertes considérables faute d’exploitation et qu’il pénalise les usagers, le métro, dont le projet remonte au milieu des années 1980, vire désormais au mystère.