■ L’ancien rédacteur en chef adjoint de l’Humanité et journaliste à Alger Républicain, militant communiste et philosophe, a tiré sa révérence à l’âge de 82 ans.
Appelé pour son service militaire dans la marine française en 1957, Arnaud Spire n’a jamais accepté d’être engagé dans une unité de combat.
C’est alors qu’il a dénoncé publiquement un massacre commis dans un village en Algérie. Arrêté et torturé, il a été emprisonné à Tlemcen, puis à l’Amirauté d’Alger.
En 1958, il a été transféré à Toulon où il a noué des contacts avec ses codétenus algériens. Il ne sera libéré qu’en octobre 1959.
Il ne s’arrêtera pas là puisqu’il militera dans les cercles anticolonialistes pour l’Algérie algérienne jusqu’à l’indépendance de notre pays.
