L’Actualité La grève des travailleurs boucle sa première semaine

Le conflit s’enlise à la SNVI de Rouiba

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Aziz BOUCEBHA Publié 28 Décembre 2021 à 10:35

Les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de la zone industrielle de Rouiba, à l’est d’Alger, ont bouclé hier leur septième jour de grève, entamée le 20 décembre dernier. Ce mouvement de protestation a été déclenché à la suite de la suppression des primes individuelle (PRI) et collective (PRC), qui ont été déduites des salaires des mois d’octobre et novembre derniers, perçus d’ailleurs en retard.

Selon des informations recueillies sur place auprès de certains travailleurs, ce bras de fer risque de s’inscrire dans la durée. Pour preuve, ont-ils ajouté, l’employeur se confine toujours dans un silence qu’ils jugent “méprisant” et qui ne fait qu’accroître leur détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications. “En l’absence d’interlocuteur, le mot d’ordre de grève est maintenu”, confie à chaud et avec colère un travailleur qui a requis l’anonymat.

Et d’enchaîner : “Qu’ils nous disent pourquoi ces primes qu’on percevait jusque-là normalement ont été supprimées de nos salaires ces deux derniers mois !”  Déterminés à faire aboutir leur revendication, d’une part, et dans l’attente d’un geste d’apaisement de l’employeur, d’autre part, les travailleurs – plus de 5 000  – des six unités de production que compte l’usine SNVI de Rouiba refusent toujours de rejoindre les ateliers. Ils organisent des rassemblements au quotidien, et ce, au niveau de l’unité de montage des véhicules industriels.

Selon nos informations, cette situation de flou total qui prévaut depuis le démarrage du conflit et qui risque de l’aggraver serait en partie due au changement de statut de l’entreprise. Le plan de charge n’est pas en reste car les ateliers de production, avant le débrayage du 20 décembre, ne tournaient pas à 100% de leurs capacités, affirment certains travailleurs.

 

 

Aziz B.

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