Culture À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DU 8 MARS

L’exposition “Les oubliées de l’histoire” fait une halte à Tizi Ouzou

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Kouceila TIGHILT Publié 07 Mars 2022 à 14:02

© D. R.
© D. R.

En tournée nationale, l’exposition “Les oubliées de l’histoire”, en hommage aux femmes, de l’artiste peintre Fatma Zohra Fazi Bouaouni et de l’historienne et fondatrice du portail d’information historique et socioculturel Babzman, Mira Gacem, fait une halte, depuis samedi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. 

Organisée à l’occasion de la célébration de la Journée des droits de la femme, le 8 mars, cette exposition est composée d’une dizaine de peintures à l’huile, représentant des femmes, intitulée les gardiennes du temple, d’une série d’archives 

biographiques, intitulée “Femmes dans l’histoire”, retraçant le 
parcours de 35 femmes d’exception qui ont marqué la résistance et le paysage culturel algérien.

À propos de cette exposition, Fatma Zohra Fazi Bouaouni a expliqué qu’elle est née d’une même passion pour l’histoire et l’art. “C’est à travers cette passion partagée qu’est venue l’idée d’organiser un événement qui va rendre hommage à la femme. Cela a donné lieu à cette exposition : ‘Les oubliées de l’histoire’”, a-t-elle affirmé, en précisant que cette exposition est composée de trois volets, à savoir histoire, art et littéraire. 

Pour ce qui est de la partie histoire, celle-ci est composée de 35 planches retraçant le parcours de femmes de notre histoire ancienne et contemporaine.

“On voulait vraiment mettre en lumière leur parcours et ce qu’elles ont donné pour l’Algérie, pour la liberté de la femme et pour les droits de la femme”, a estimé notre interlocutrice, tout en expliquant que la partie artistique est, quant à elle, composée de peintures en hommage aux femmes de l’ombre.

“C’est un hommage à nos Yemas, nos mamans, qui ont joué un rôle très important dans la sauvegarde et la transmission de notre patrimoine culturel, matériel et immatériel”, a indiqué Fatma Zohra Fazi Bouaouni, pour qui sans ces femmes de l’ombre on aurait perdu une grande partie de notre patrimoine culturel. 

De son côté, Mira Gacem est revenue sur le côté littérature de cette exposition “Les oubliées de l’histoire”, expliquant qu’elle retrace le parcours de femmes algériennes qui ont lutté, résisté et marqué l’histoire de notre pays, mais dont le parcours n’a pas été vraiment mis en avant.

“Ce volet est contenu dans un livret intitulé Femmes dans l’histoire de l’Algérie, qui est le premier livret d’une série de sept publications de la collection Tarikhna, notre histoire. On a tenu dans cet ouvrage à présenter plusieurs parcours de femmes qui ont marqué de leur trace le paysage historique, politique et social algérien”, a-t-elle souligné, ajoutant que les livrets Tarikhna revisitent l’histoire algérienne à travers des thématiques choisies. 

Mira Gacem annoncera également une prochaine halte de cette exposition dans la capitale des Aurès, à Batna.

“Cette exposition a été organisée la première fois au Bastion 23, Palais du Raïs, à Alger. À partir de là, nous avons souhaité qu’elle soit itinérante. L’occasion est donc venue pour exposer ici, à Tizi Ouzou, à l’occasion du 8 Mars, en attendant d’aller à Batna où nous sommes invités”, a conclu Mira Gacem, pour qui l’objectif est de faire le tour d’Algérie avec cette exposition afin de faire connaître ces à un large public ces Femmes oubliées de l’histoire. 
 

K. TIGHILT

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