■ Lors de la tenue de son procès, dimanche et lundi, à la Chambre spéciale du tribunal de Sidi M’hamed, Imane-Houda Faraoun n’a pas eu seulement l’occasion de se défendre face aux accusations de corruption, de dilapidation de biens publics et d’octroi d’indus avantages puisqu’elle a pu profiter pleinement de la présence de sa mère.
À chaque suspension de séance, les deux femmes se sont retrouvées dans le box des accusés pour discuter et s’enlacer sous les regards des présents.
Pour ne pas gêner ces retrouvailles et permettre un peu d’intimité à l’ancienne ministre et à sa mère, les services de sécurité se sont mis à l’écart. Une image d’humanisme inhabituelle lors des procès qui ont concerné les anciens hauts responsables de l’État.