L’Actualité cinq personnes victimes d’une bombe artisanale à Tébessa

Bir El-Ater en deuil

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A. ALLIA Publié 15 Janvier 2021 à 22:00

© D. R.
© D. R.

Les cinq victimes de l’explosion de la bombe artisanale du lieudit Oued Khenig Errom  (Tlidjène)  ont  été  inhumées,  hier,  au  cimetière  de  Rjel Bir de la commune de Bir El-Ater, en présence des autorités locales et de plusieurs centaines de citoyens venus des quatre coins de la wilaya de Tébessa pour témoigner leur sympathie aux familles des disparus.

“Des  obsèques  difficiles  pour  les  proches  de  Lakhdar  Maâbad,  Hocine Chergui, Nacer-Eddine Rezaïguia, Hocine Necib et Djelel Bakar, ces cinq fils de Bir El-Ater que la population a perdus à jamais, jeudi, au retour d’une partie de chasse qui a dégénéré  en drame”, témoigne  un  habitant  de  la  localité martyre.

Maudissant les hordes terroristes qui ont truffé d’engins explosifs les massifs forestiers de la région sud-est de Tébessa, en plaçant un piège mortel pour quiconque s’y aventurerait, ce dernier rappelle, les larmes aux yeux, que trois autres personnes membres d’une même famille, et  dont  l’âge ne dépassait pas la quarantaine, ont été tuées pratiquement au  même  endroit  en janvier 2014 après l’explosion d’une bombe artisanale.

Notre interlocuteur note que les habitants des communes de Tlidjène, de Bir El-Ater et de Stah Guentis, plus que tous, dans cette wilaya, ont payé un lourd tribut à la décennie noire. “Les gens d’ici gardent toujours en mémoire le massacre qui a eu lieu en plein milieu d’une cérémonie de mariage, le 25 juin 2010 en soirée, dans le petit village d’Aïn Ghrab, situé à 75 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tébessa.

Une lâche agression commise de sang-froid par des terroristes au moyen d’armes à feu, qui avait fait cinq morts, dont un enfant de 10 ans”, s’indigne encore cet habitant, en reconnaissant, toutefois, que l’Armée nationale poulaire n’a ménagé aucun effort toutes ces dernières années pour sécuriser l’endroit, multipliant les opérations de ratissage et de traque des criminels.

Les criminels activaient, selon des sources sécuritaires, sous les ordres de l’“émir” de katibet el-Ahouel, qu’on disait pourtant disparue depuis des années. Cette dernière, qui activait sur l’axe Ogla Guessas-Tlidjène-Ogla El-Melha, considéré comme zone rouge, a vu ses “émirs” éliminés l’un après l’autre durant les années 2007, 2008 et 2009.

Pour revenir au drame qui a de nouveau endeuillé la commune de Bir El-Ater, jeudi 14 janvier, il y a  lieu  de  rappeler  que cinq personnes âgées entre 41 et 80 ans, qui étaient à bord  de  deux véhicules tout-terrain, ont été tuées sur le coup,  et  trois  autres  gravement  blessées  dans  l’explosion  d’un e bombe artisanale au lieudit Oued Khenig Errom, à plus de 160 km au sud deTébessa.

Suite à quoi, une importante opération militaire, pour laquelle d’importants moyens  humains  et  matériels  de  déminage  ont  été  mobilisés,  a  été déclenchée par les forces de l'Armée nationale populaire.
 

A. Allia

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