Le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, a annoncé, hier à Alger, l'ouverture, en collaboration avec le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, du dossier des licences de taxi soulevé par les syndicats de cette corporation. Intervenant lors de la cérémonie du lancement officiel du programme de reconversion de 150 000 véhicules au gaz de pétrole liquéfié carburant (GPLc), M. Bekkaï a expliqué aux représentants des syndicats des chauffeurs de taxi que “ce dossier sera débattu lors d'une réunion qu'il tiendra avec son homologue du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit”. Réagissant à ces déclarations, le président de l'Union nationale des chauffeurs de taxis (Unact), Aziouez Boukkarou, a expliqué que les syndicats de la corporation avaient adressé des courriers au ministère de tutelle, afin de soulever le problème d'exploitation des licences de taxi octroyées aux moudjahidine, en raison du décès de leurs bénéficiaires (les moudjahidine) et de leurs ayants droit (leurs épouses). Ainsi, les représentants des chauffeurs de taxi ont préconisé qu’à la suite du décès du moudjahid titulaire d'une licence de taxi et de son épouse, cette licence reviet à un de leurs enfants, “selon des critères qui sont à déterminer”, a ajouté M. Boukkarou. Les syndicats des chauffeurs de taxi ont également proposé de fixer le prix de ces licences avant de les proposer en concession, “comme cela se passe dans le monde entier”, a-t-il souligné. Une fois le montant de la licence payé, un acte notarié doit être délivré au nouveau bénéficiaire attestant de sa propriété, et lui donnant droit de la vendre ou de la louer, propose encore M. Boukkarou.
APS