Le président du Conseil national, économique, social et environnemental (Cnese), Rédha Tir, a souligné, hier à Alger, la nécessité de créer un environnement fécond pour atteindre de meilleurs taux de viabilité et de pérennité pour les start-up, notamment dans le domaine des technologies de pointe. Dans une allocution à l'occasion des travaux de la Conférence nationale sur “la viabilité des start-up activant dans le domaine des technologies de pointe”, M. Tir a relevé l'importance d'assurer la pérennité de ce type d'entreprises connues pour leur fragilité, estimant qu'une telle démarche permettrait d'ériger un secteur industriel développé dans la technologie de pointe et de redessiner la carte du tissu économique algérien.
Le président du Cnese a jugé nécessaire de construire la stratégie nationale pour les trois prochaines années sur le suivi du développement et de la pérennité des start-up, notamment dans les technologies de pointe, tout en encourageant la mise en place d'incubateurs virtuels, et l'orientation des administrations et des entreprises publiques vers l'acquisition des produits des start-up. Cette stratégie doit également, poursuit M. Tir, encourager les enseignants chercheurs et les chercheurs permanents à créer leur propre start-up, l'amélioration du cadre juridique de ces entreprises, la création d'une nouvelle dynamique dans les incubateurs universitaires et les centres d'appui à la technologie et à la créativité, ainsi que la consolidation du transfert de la technologie, la création de plus d'alliances et de partenariats avec des entreprises étrangères.
Aussi, a-t-il mis l'accent sur la nécessité de faire réussir la campagne de proximité visant à motiver les jeunes à créer des start-up, ce qui nécessite davantage d'efforts pour vulgariser la culture de l’entrepreneuriat, créer un environnement fertile dans chaque commune, diversifier les modes de financement destinés aux projets créatifs, et orienter les grandes entreprises économiques publiques et privées vers le financement de ce type de projets. De son côté, Farid Lefkir, membre du Cnese, a appelé à assurer un encadrement public et privé des start-up, estimant que “la sphère institutionnelle doit adhérer pleinement dans la stratégie nationale d'accompagnement des start-up”.
APS