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Plus qu’un fait marginal d’un délinquant incrusté dans les rouages de l’État, la prédation est depuis ces deux dernières décennies érigée en pratique institutionnelle dont une facette est en ce moment étalée au tribunal d’Alger.
Le renvoi devant le tribunal correctionnel des détenus d’opinion est-il à interpréter comme un bon signe, en ce sens qu’il pourrait entraîner une requalification des chefs d’accusation ?
Les députés qui ont prié pour que le gouvernement leur évite la pression du hirak en mettant sous le coude le projet de loi sur les hydrocarbures, approuvé en Conseil des ministres, n’ont pas été entendus.
Alors que le mouvement citoyen pour le démantèlement du système politique en place s’apprête à boucler huit mois jour pour jour, la situation du pays reste semblable à celle qui prévalait au printemps dernier,
La mobilisation pour le 35e vendredi de la révolution populaire a de nouveau été massive hier à travers le pays.
Des personnalités nationales viennent de signer un texte de bonne facture politique.
Le pouvoir politique en Algérie, même s’il arrive que sa devanture subisse un lifting, semble condamné à reproduire ses pratiques et ses réflexes despotiques qui rejaillissent méthodiquement comme un atavisme assumé en toute circonstance.
S’il y a une œuvre à reconnaître au gouvernement Bedoui, c’est d’avoir, à quelques semaines de sa fin de mission,
C’est vers son banc de touche que le régime politique s’est tourné pour faire passer la pilule de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
La répression a, incontestablement, de l’effet sur le mouvement populaire du 22 février. Il n’y a aucun doute là-dessus. L’effet n’est, cependant, pas celui, démobilisateur, recherché par le pouvoir.
Après la répression qui a marqué la dernière manifestation des étudiants à Alger, d’aucuns s’attendaient à une possible baisse de la mobilisation populaire à l’occasion du 34e vendredi du mouvement populaire.